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Un curry à base de chien vendu à Londres?

Un curry à base de chien vendu à Londres?


Après celui des lasagnes au cheval ou encore des 57 tonnes de mouton interdit saisi chez Spanghero, voici qu'un nouveau scandale alimentaire est en passe d'éclater, cette fois outre-Manche.

Un documentaire de la BBC, dont le Daily Mail se fait écho, a fait analyser la viande contenue dans des plats - essentiellement des currys et des kebabs - vendus dans six différents établissements de Londres. Et le résultat est plutôt inquiétant pour les Britanniques, qui chaque jour, sont des millions à engloutir ces plats à emporter, déjà souvent décriés pour leurs apports nutrionnels contestables.

Un curry d'agneau a ainsi résisté à tous les tests des scientifiques. Aucun n'a pu déterminer avec précision l'origine de la viande de ce plat vendu dans l'un de ses petits "take-away" indiens qui pullulent dans la capitale anglaise. Pire, cette viande mystérieuse, qui n'était donc ni du porc, ni du poulet, ni du boeuf, ni du cheval, ni même de la chèvre - et encore moins de l'agneau -, pourrait s'avérer au final n'être rien d'autre que... du chien, selon la BBC.

Dans un autre établissement, un burger a également été analysé ne contenant pas le moindre gramme de boeuf, mis à part du sang et du coeur... Enfin, dans un boeuf aux haricots noirs, les scientifiques ont retrouvé un important pourcentage de poulet, dont du sang.

Si ce que vous venez de lire ne vous a pas donné un haut-le-coeur, sachez que le documentaire en question est diffusé ce mercredi soir sur la BBC3.

Snacks pitas: la moitié des échantillons trahissait un manque d'hygiène

Snacks pitas: la moitié des échantillons trahissait un manque d'hygiène



L'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaires (AFSCA) a mené une série de contrôles dans des snacks pitas en Belgique. Sur les 110 échantillons prélevés à cette occasion, la moitié présentait une mauvaise qualité microbiologique, annonce jeudi l'agence.

Des germes indiquant un manque d'hygiène ont été décelés.

Par contre, aucun des échantillons prélevés ne présentait un danger pour la sécurité alimentaire. "Cela signifie que des agents pathogènes ou des toxines n'ont été détectés dans aucun échantillon", explique l'AFSCA dans un communiqué.

Les contrôles ont été menés sur l'ensemble du territoire belge au cours de trois week-ends. L'objectif était de prélever dans des snacks à pitas, de façon tout à fait inopinée et à des moments de grande affluence, des échantillons de plats "chauds" prêts à être consommés.

Lavage des mains, température, hygiène générale, chaîne du froid...
Une inspection a également été menée au sein des établissements contrôlés au cours de la semaine qui a suivi la réception des résultats. Il s'agissait pour l'AFSCA de communiquer aux opérateurs les résultats d'analyse défavorables concernant la qualité microbiologique mais aussi de contrôler l'hygiène. "Lors de ces inspections, une attention particulière a été donnée aux ingrédients utilisés ainsi qu'à l'hygiène générale et l'hygiène personnelle en particulier", précise l'AFSCA. Pour un tiers de ces établissements, les résultats n'étaient pas bons; 22 avertissements et 16 procès-verbaux ont été dressés.

Les points problématiques les plus fréquents étaient l'absence d'installation correcte et réglementaire pour le lavage des mains, l'absence de maîtrise adéquate de la température, l'absence de thermomètre, une hygiène générale insuffisante, un personnel non formé ou encore un non-respect de la chaîne du froid.


Gembloux - L'abattoir islamique renfloué Meat and Food va repartir

Un abattoir islamique



Un abattoir pas comme les autres va être construit à Gembloux. Il s'agira d'un abattoir de rite islamique mono-bovin (ce qui veut dire que l'on n'«accueillera», dans un premier temps, que des bovins), un complexe unique en son genre en Europe.

C'est sur proposition du Bureau Economique de la province de Namur que la Société intercommunale d'aménagement et économique de la région namuroise a décidé d'accueillir, dans le parc industriel de Gembloux-Sauvenière, cet abattoir de rite islamique. Le promoteur de ce projet est la société Meat and Food International, une société qui a été créée pour la cause. Sur un terrain de 6 ha, elle réalisera un investissement assez colossal: 600 millions de francs.

Le choix du site n'est pas innocent. Proche de la Faculté des sciences agronomiques de Gembloux, l'entreprise espère bien pouvoir collaborer avec elle. L'abattoir, qui devrait être opérationnel en juin 1991 (le permis de bâtir a été accordé et la procédure est en cours pour le permis d'exploiter) occupera 180 personnes en période de croisière; du personnel qui sera essentiellement recruté dans la région en collaboration avec le FOREM qui interviendrait aussi dans sa formation.

Ce projet peut aussi être intéressant pour les agriculteurs du cru puisque la production devrait atteindre les 3.000 tonnes par mois, ce qui nécessitera un approvisiaonnement mensuel de 7.000 têtes de bétail bovin... et il est toujours plus intéressant de s'approvisionner le plus près possible de son implantation industrielle. Meat and Food s'engage d'ailleurs à s'approvisionner chez les producteurs locaux; pour le surplus, elle passera aussi commande à l'étranger, en France et en Allemagne principalement. La valorisation de cet outil devrait donc promouvoir l'élevage dans la région et pourquoi pas favoriser la création de coopératives d'éleveurs dans le cadre de contrats de fournitures à long terme.

Conditionnement et valorisation

La direction de cet abattoir bovin de rite islamique en Europe vise avant tout la clientèle musulmane européenne et l'exportation vers les pays musulmans. Et ce n'est qu'un début, les installations seront en effet conçues de manière à permettre une extension des activités par le conditionnement et la valorisation de la viande principalement.

L'implantation de cet abattoir devrait encore renforcer la spécificité de l'économie gembloutoise. Précisons aussi que toutes les études seront faites en ce qui concerne les nuisances d'un tel complexe et que des mesures seront également prises en matière d'épuration et d'environnement.

Ce projet a particulièrement intéressé la section de Gembloux du PSC qui organise une séance d'information ce jeudi 6 avril à 19 h 30 aux «Trois Clés». Beaucoup de questions restent à poser, nous dit-on. Une initiative qui permettra à chacun de se faire une opinion.

Inutile de dire que du côté communal, c'est plutôt la satisfaction: ce n'est pas tous les jours qu'on crée 180 emplois à Gembloux. Le bourgmestre Gérard Jaumain précise toutefois qu'il faudra être vigilant de manière à ce que toute nuisance soit évitée.

GUIDET,PASCALE - Le soir 04-04-1989

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Gembloux L'abattoir islamique renfloué Meat and Food va repartir



Le gouvernement wallon et l'actionnaire privé participent conjointement à une augmentation de capital pour relancer les activités de l'abattoir rituel de Gembloux.

Dès ce mois de janvier, les investissements de remise en route de l'abattoir de la SA Meat & Food International vont se concrétiser sur le site du parc d'activités économiques de Sauvenière (Gembloux). Après avoir vu son chiffre d'affaires dégringoler, la société avait fermé les portes de ses installations, voici une quinzaine de mois. L'actionnaire majoritaire privé, le groupe GMH (General Mediterranean Holding), basé à Luxembourg, avait alors élaboré un plan de redéploiement pour relancer les activités de l'abattoir rituel.

Ce dernier, d'une capacité de 600 bovins par jour - un des plus modernes d'Europe - avait été créé pour exporter ses produits à destination des pays du Moyen-Orient et du Maghreb. Mais la guerre du Golfe l'avait contraint à se tourner vers des marchés plus proches, comme la France et l'Allemagne. Mis en activité au mois de février 1991, il avait ouvert, en 1993, un magasin de vente directe aux particuliers.

Après avoir connu des difficultés d'ordre environnemental mais aussi, de façon chronique, sur le plan de la rentabilité, cet investissement de quelque 600 millions qui fournissait de l'emploi à près d'une centaine de personnes, avait frôlé la faillite, en 1996. On avait parlé, à l'époque, d'un déficit cumulé flirtant avec le milliard, mais aussi du refus possible du propriétaire de recapitaliser la société. Finalement, ce dernier avait avancé 200 millions.

A l'époque, Meat and Food International avait fait part de deux projets de diversification: la création d'une ligne de production de viande ovine et l'ouverture d'une boucherie. Cette stratégie est un des éléments du plan de redéploiement qui a convaincu le gouvernement wallon.

Une chaîne d'abattage pour les ovins et une chaîne de production de hamburgers.

En fait, l'actionnaire privé a sollicité la Région et plus particulièrement le cabinet du ministre Kubla, en charge des PME. L'analyse du dossier a mis en évidence des problèmes de gestion de l'outil, mais aussi, chez ces financiers, une méconnaissance des circuits d'approvisionnement.

Selon le cabinet Kubla, GMH a proposé, pour emporter l'adhésion de ses interlocuteurs publics, la mise en service d'une chaîne d'abattage pour les ovins et d'une chaîne de production de hamburgers; la récupération des anciens clients pour atteindre, dans un délai de 4 mois, une production de 200 à 250 têtes par semaine; la prospection de la grande distribution, des exportations dans l'Union européenne et hors CEE, ainsi que la réouverture de la boucherie.

Sur cette base, le gouvernement wallon a décidé de participer à une augmentation de capital, dans un rapport de 1 à 5, soit 25 millions en complément de 125 millions avancés par l'actionnaire privé. Ultérieurement, une même intervention pourrait intervenir.

Il reste à finaliser les conventions, mais la volonté politique est là et les décisions sont prises. L'activité d'exploitation pourrait dès lors redémarrer dans les 2 mois, conclut-on au cabinet du ministre.

PIERRE HERMANS - Le soir 02-01-2001

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L'abattoir de Gembloux a fermé ses volets


L'abattoir islamique de Gembloux a mis fin à ses activités le 31 août dernier. Une sortie plutôt discrète pour une entreprise qui a fait beaucoup parler d'elle depuis son inauguration en février 1991.

La SA Meat & Food International, c'est son nom officiel, avait été présentée à l'époque comme un des abattoirs les plus modernes d'Europe. Il a été conçu pour atteindre une capacité de six cents bovins par jour. Son principal actionnaire, le groupe GMH (General Mediterranean Holding), basé au Grand-Duché avait créé cet outil pour exporter de la viande à destination du Maghreb et du Moyen Orient.

Mais son exploitation a démarré pendant la première guerre du Golfe. C'était déjà de mauvais augure. L'abattoir islamique de Gembloux avait d'ailleurs frôlé la faillite en 1996, après avoir accumulé les pertes. Les actionnaires ont dû renflouer le navire à plusieurs reprises. L'investissement de départ, de quelque 15 millions d'euros, était pourtant déjà assez lourd.

Les activités avaient été suspendue une première fois à la fin de 1999. Le tribunal prononçait le concordat en février 2000. On accordait deux ans à Meat & Food International pour rembourser ses dettes et tenter de redéployer ses activités. La Région wallonne, sollicitée, avait même un moment envisagé de participer à la relance de la société, avant d'y renoncer.

Le concordat est terminé depuis le 31 août dernier (il avait été prolongé). Toute les dettes ont été payées, nous a confirmé l'ex-commissaire au sursis. L'abattoir a tourné au ralenti pendant cette période et la boucherie attenante à un rythme un peu plus soutenu, mais l'ensemble n'a jamais plus atteint son seuil de rentabilité. Les actionnaires ont donc préféré jeter l'éponge. L'outil, toujours présenté comme très performant, est toujours là et ses propriétaires cherchent activement un repreneur.

L'abattoir de Gembloux employait encore une vingtaine de personnes. Ses effectifs étaient montés à une centaine au plus fort de son activité.·

PETIT,JEAN-PHILIPPE - Le soir 20-09-2003

Un abattoir islamique qui servait de paravent au financement de réseaux terroristes.

CARRIÈRE Marc Verwilghen, conseiller de GMH 




L'ancien ministre de la Justice, Marc Verwilghen (VLD), qui a quitté la politique en 2010, est administrateur de la holding luxembourgeoise GMH, rapporte l'édition belge de l'hebdomadaire Marianne, relayée par La Libre et De Morgen. GMH est au coeur de l'empire de Nadhmi Auchi, un milliardaire d'origine irakienne, condamné en 2003 pour son implication dans le scandale politico-financier Elf. Son nom figurait aussi dans une vente d'armes de l'Italie à l'Irak en 1980 et, dans des dossiers diffusés par WikiLeaks, on apprend que Nadhmi Auchi a été impliqué dans une fraude sur des licences de GSM, peu après l'invasion américaine en Irak. Marc Verwilghen fait partie du conseil d'administration
de GMH.

En Belgique, GMH détenait jusqu'en 2010 « Meat and Food International »: un abattoir islamique qui servait, selon les services de renseignements belges, de paravent au financement de réseaux terroristes.

Marc Verwilghen se défend : «Je ne m'occupe pas de Auchi mais bien de GMH », insiste-t-il. (b.)

Le soir 08-04-2013




Une nouvelle boulette pour Ikea


Une nouvelle boulette pour Ikea


CONSOMMATION De la viande de porc dans les lasagnes à l'élan surgelées

• 17.600 lasagnes surgelées ont été retirées des rayons des magasins.

• Les musulmans de Belgique dénoncent la tromperie et défendent les vertus de la viande halal.

Une nouvelle boulette pour le département « alimentation » du géant suédois de l'ameublement Ikea. Il a été contraint de retirer de ses rayons européens 17.600 plats surgelés de lasagnes à la viande d'élan. Et pour cause, un laboratoire belge du SPF Economie y a découvert la présence de viande de porc.

Sur-le-champ, Ikea a commencé à procéder à ses propres tests. « Nous avons été contactés le 22 mars par les autorités belges et nous avons réagi immédiatement », indique Josefin Thorell, porte-parole d'Ikea qui s'est dédouané en accusant un fournisseur. « La contamination provient de la société Dafgaard, qui hachait de la viande de boeuf et de porc dans la matinée et de la viande d'élan l'après-midi », a précisé la porte-parole.

Il n'en reste pas moins que ce nouveau faux pas du géant suédois risque de ternir un peu plus l'image de son secteur «alimentation » déjà pas mal pris en faute ces derniers mois. Il y eut d'abord les boulettes de boeuf contenant du cheval, suivies, en France, des tartes au chocolat contenant des matières fécales.


Les lasagnes Ikea ne contiennent que 12% de viande d'élan mais un labo belge y a trouvé du porc. DR


C'est d'ailleurs cette même société Dafgaard qui avait fourni les boulettes de viande de bœuf douteuses qu'Ikea avait dû retirer du marché. « Nous avons examiné les procédés à suivre avec Dafgaard de façon que cela ne se reproduise plus. La société dispose désormais d'installations séparées pour les différents types de production», a ajouté la porte-parole. Elle a encore précisé « avoir réduit le nombre de ses fournisseurs de 15 à 7», ajoutant au passage que les tests ADN vont être systématisés sur tous les produits contenant de la viande hachée.

A l'examen, il ressort que les fameuses lasagnes suédoises ne contiennent que 12% de viande. Un pourcentage assez faible au sein duquel le laboratoire belge a découvert 1% de viande de porc. La réaction d'Ikea a fusé. «Le produit a été uniquement vendu dans les pays européens et n'a pas été commercialisé dans le monde musulman », dit-il. Ce qui fait bondir Semsettin Ugurlu, le président de l'Exécutif des musulmans de Belgique.

« n'est pas ici question de tromper uniquement les musulmans, s'emporte-t-il. Les producteurs ont une responsabilité face à tous les citoyens. C'est une question éthique. Il n'est tout simplement pas correct de ne pas fournir au client ce qui est annoncé sur une étiquette. On trompe le consommateur qui perd de plus en plus confiance dans ce qu'on lui vend. Tout ça pour tenter de gagner plus d'argent..."

Face au problème, le président de l'Exécutif a sa solution. «Nous sommes très attentif à ce que nous mangeons. C'est pourquoi nous désignons des sacrificateurs pour l'abattage rituel. Si la viande n'est pas halal on ne peut pas la manger. Ça vaut pour toutes les viandes, y compris le boeuf »

« Si on mange de la viande non halal sans le savoir, le Coran dit que ce n'est pas grave » 

Reste que manger halal peut coûter assez cher. Ce que reconnaît le boucher Himi, spécialiste à Etterbeek. « C'est plus sain car la viande est égorgée et est pure. Or on ne peut rien mélanger Et il ne faut pas se leurrer dans les grandes surfaces, où j'ai travaillé avant, le porc est partout. Même quand on affirme nous vendre du halal., le haché de veau ou de boeuf est mélangé à du porc. Mais que voulez-vous, les gens vont vers ce qui est le moins cher. Néanmoins, je constate que même les jeunes sont lassés des scandales. Ils reviennent, eux aussi, vers le halal » Semsettin Ugurlu rassure cependant les musulmans trompés sur la marchandise. «Si on mange de la viande non halal sans le savoir, le Coran dit que ce n'est pas grave. Mais nous devons quand même tout vérifier pour éviter que cela arrive. »

• FRÉDÉRIC DELEPIERRE


Le soir 08-04-2013



Casablanca : Découverte de 37 chiens préparés pour être vendus comme saucisses

Casablanca : Un scandale alimentaire a éclaté à la capitale économique



Boulevard Zerktouni à Casablanca, des unités de police de la circulation, arrêtait hier mardi 3 avril, un automobiliste pour infraction au code de la route.

Après le routinier contrôle des papiers du véhicule et d’identité de l’automobiliste qui s’est révélé être un boucher, une fouille par les policiers du véhicule contrevenant, permit une sinistre découverte.

En effet, soigneusement rangés dans le véhicule, étaient 37 cadavres de chiens préparés pour être vendus comme saucisses.

Arrêté immédiatement, le véhicule et son contenu saisi, le conducteur fut emmené au poste de police, où il a avoué que les 37 chiens étaient destinés à être revendus par lui, à des gargotiers et transformés en saucisses.

Des sources médiatiques sur place ont indiqué que les services de police ont ouvert une enquête en urgence pour déterminer l'ampleur de ce scandale alimentaire, qui semble avoir antécédents.


Une bétonnière pour mélanger les sauces dans un fast-food

Une bétonnière pour mélanger les sauces dans un fast-food



L'inspection avait été déclenchée après qu'un client eut signalé aux autorités avoir trouvé un boulon dans son kebab

STOCKHOLM Les services sanitaires suédois ont fait une découverte étrange lors d'une inspection dans un fast-food: une mini-bétonnière était utilisée pour mélanger les sauces, a indiqué jeudi un de leurs représentants. "Si on n'achète pas de mixeur, on peut faire des économies et acheter un autre type de machine. Elles sont difficiles à nettoyer (...) et ce n'est pas une bonne chose", a expliqué à l'édition web du quotidien Svenska Dagbladet un des inspecteurs, Sven-Inge Svensson.

Il a constaté en visitant cet établissement de Hässleholm (sud de la Suède) que le personnel ne s'inquiétait pas de voir la peinture de la machine s'écailler.
L'inspection avait été déclenchée après qu'un client eut signalé aux autorités avoir trouvé un boulon dans son kebab.

"Le boulon faisait partie d'un crochet qu'on utilise tous les jours (...) il a fini par tomber et s'est retrouvé dans le bac à kebab. Le boulon est noir, le kebab est noir: c'est pas facile de le voir", a raconté le propriétaire à l'édition électronique de Dagens Nyheter.

Il s'est équipé d'une nouvelle machine pour les sauces, a-t-il précisé, soulignant en passant qu'il débutait dans la restauration.
Les services sanitaires, en l'autorisant à rester ouvert, ont choisi de lui donner la chance de remédier à ses erreurs, selon Svenska Dagbladet.


© La Dernière Heure 2013